Pourquoi partir faire le tour du monde (à 40 ans) ?

Les années défilent et au lieu de tourner en rond chez moi j’ai décidé de tourner en rond autour du monde! Un projet de longue date que j’avais mis de côté à l’époque n’étant pas prête à vivre cette expérience seule. Aujourd’hui à 40 ans je me sens prête à partir faire le tour du monde en sac à dos et en solo.

Une envie grandissante d’une rupture réelle avec la routine du quotidien. Une envie de vivre le voyage de manière différente. Un besoin de prendre le temps de découvrir, de s’imprégner de la culture d’un pays. De découvrir les gens d’ailleurs et leur mode de vie. Une envie de vivre intensément le voyage, voyager lentement sans revenir avec la frustration d’être passé à côté.

Cette frustration que je vis presque à chaque retour de vacances et qui à mon retour d’un voyage au Pérou en 2011 a définitivement renforcé l’idée que j’avais besoin de partir  pour un voyage au long cours.

Pourquoi partir faire le tour du monde ?

Partage, découverte & aventure

C’est ces besoins qui on fait naître ou renaître le projet d’un tour du monde dans mon esprit. L’idée a pris forme peu à peu d’abord avec un projet de voyage au long cours de 6 mois en Amérique latine pour devenir un tour du monde sur 3 continents.

Ce projet de tour du monde se conjugue avec découverte, partage d’expériences avec les locaux mais aussi les autres voyageurs et si l’opportunité se présente, pourquoi pas aider quand je le pourrai en consacrant à ce tour du monde du temps pour une ou deux expériences de bénévolat.

L’inconfort du voyage. Un besoin.

Ce voyage m’est aussi nécessaire par l’inconfort et les sacrifices qu’il occasionne. Sortir de la routine dans laquelle je me suis installée depuis quelques années, de ce quotidien qui devient finalement vite routinier et monotone. Alors que beaucoup de personne cherche une certaine routine, des habitudes, une vie stable qui leur assure un sentiment rassurant tout cela représente pour moi exactement le contraire et engendre de la frustration, une sensation de passer à côté de ma vie.

J’ai ce besoin de vivre des nouvelles expériences, d’explorer des facettes de moi-même que je ne connais pas encore, d’apprendre du monde qui m’entoure, d’aller au bout de mes envies.

Partir pour fuir ?

Parfois c’est le cas, mais je ne crois pas que ce soit une de mes raisons, ni mon cas, je vois ce voyage comme une étape dans ma vie, une expérience supplémentaire, un projet parmi tant d’autres.

Et puis il n’y a rien de mal à partir pour fuir beaucoup de personnes fuient leur quotidien en se noyant dans diverses dépendances qui ruinent leurs vies donc si partir voyager est perçu comme une fuite par certains, pourquoi pas.

Mon besoin de partir se traduirait plutôt par une envie de vivre milles choses, d’aller au bout de mes envies et de mes rêves quoi qu’il en coûte. Partir pour réfléchir, partir pour prendre du recul, partir pour changer ma vision de la vie, partir pour mieux me rendre compte de la chance que j’ai de pouvoir choisir de tout quitter et de revenir.

Bref ! Faire le point sur mes envies tout en regardant autour de moi, en découvrant d’autres façons de penser, de vivre, d’apprécier la vie. En prenant le temps, en faisant le vide, en me déconnectant complètement !

Peut-être fuir … pour mieux revenir ?

Partir faire le tour du monde seule

Ce tour du monde répond simplement à un désir d’accomplissement : faire quelque chose de mémorable, me lancer un défi et y répondre. C’est pourquoi aujourd’hui je suis prête pour cette merveilleuse aventure qui m’attends et je suis cette fois-ci prête à vivre cette expérience seule.

Être libre de toutes les décisions que je prendrai durant cette aventure. Faire mes propres choix. En assumer aussi les conséquences. Etre le répondant de moi-même.

Une question que beaucoup de personne de mon entourage me pose : Tu pars seule ? Tu n’as pas peur ? C’est dangereux pour une femme, non ?

Et bien non je n’ai pas peur au contraire, je me sens sereine. Heureuse à l’idée de passer des moments privilégiés avec moi-même. J’ai hâte de rencontrer des locaux et des voyageurs sur ma route et de faire le choix de passer un moment avec eux parce que partir seule faire le tour du monde permet de voyage en toute flexibilité. Partir seule c’est aussi plus d’ouverture vers les autres, on devient plus accessible aux gens.

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