L’ile des Dieux est-elle devenue une poubelle à ciel ouvert ? Avec plus de deux millions de touristes par an et sans accompagnement écologique où sanitaire des pouvoirs publics l’ile doit faire face à des centaines de tonnes de déchets et d’eaux usées non traités rejetées chaque jour.
Après un mois de voyage il fallait bien que j’aille un coup de gueule et ce coup de gueule est arrivée lors de ma visite de Candisasa, cette petite ville à l’apparence bien tranquille à l’est de Bali qui m’a fait découvrir l’envers d’une médaille bien moins splendide que ce que Bali m’a montré jusqu’ici.
Tourisme de masse sans foi ni loi
C’est en me promenant dans les alentours de Candisasa que je suis tombé sur cet endroit que l’on pourrait qualifier de poubelle à ciel ouvert !
Une palmeraie totalement remplie d’immondices, sacs en plastique, bouteilles en pet, etc. au milieu desquelles vivent des familles et des animaux qui mangent parmi les déchets ! Les gens étaient un peu surpris de me voir là et je n’ai pas osé prendre beaucoup de photos mais en voici quand même quelques unes.
Et tout cela juste derrière les hôtels les plus haute gamme ! Où quand de riches promoteurs ne visent que l’enrichissement au détriment de tout le reste !
La ville était-elle victime de son succès et ne sait pas où déverser les déchets que tout ce tourisme produit ? Retrouve-t-on le même problème sur toute l’ile de Bali ?
Sans être experte en la matière ce sujet m’intéresse. Après quelques recherches sur google, je découvre que c’est bien toute l’ile qui est victime de ces dérives comme l’explique cet article du journal Le Monde que je vous invite à lire.
A Candisasa une autre chose saute aux yeux, il n’y a pas de plage !
Et cela n’a pas toujours été le cas. Durant les années 1970 et jusqu’au début des années 1990, le développement des infrastructures a entrainé l’érosion de la plage. Sans penser aux conséquences, on a utilisé les coraux de la barrière de récifs pour produire la chaux destinée aux constructions et c’est comme ça que Candidasa s’est retrouvé sans plage. L’exploitation a cessé début des années 1990 et les digues en béton et brise-lames ont limité l’érosion et quelques poches de sable commencent à réapparaître.
Comment une ile qui recense autant de splendeurs que ce soit par ses paysages tropicaux, la blancheur de ses plages, la beauté de ses temples hindous, sans parler de la réputation de gentillesse de ses habitants a pu en arrivé là ?