Unesco en Afrique

9 sites inscrits au patrimoine de l’Unesco en Afrique

Sommaire

Pour ce 5ème et dernier article consacré aux sites inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco à travers le monde, je vous emmène visiter  9 sites de l’Unesco en Afrique en compagnie de 9 blogueurs.

Un voyage le long des sites inscrits au patrimoine mondiale de l’Unesco en Afrique qui vous mènera du nord au sud du continent africain. On commencera en l’Egypte avant de se rendre au Sénégal puis au Mozambique et jusqu’à la frontière entre la Zambie et le Zimbabwe avec les magnifiques chutes Victoria. Enfin, on prendra la direction de la Namibie pour découvrir le site de Twyfelfontein et on passera par Madagascar avant de terminer le voyage en Afrique du sud.

[divider style= »normal » top= »20″ bottom= »20″]

9 sites inscrits au patrimoine mondial
de l’Unesco en Afrique

[divider style= »normal » top= »20″ bottom= »20″]

Louxor, Egypte

– par Sarah, Vents et voyages

Savez-vous que le Caire n’a pas toujours été la capitale de l’Egypte ?

En effet, au cours de l’antiquité, le pays des pharaons était dirigé depuis la ville de Thèbes, plus connue de nos jours sous le nom de Louxor.

Cette cité regorge désormais de nombreux sites antiques, notamment les temples de Louxor et Karnak et les nécropoles des Vallées des Rois et des Reines, ce qui lui a valu d’être classé au patrimoine mondiale de l’Unesco en 1979.

J’ai eu la chance de pouvoir visiter ces vestiges cette année et c’est un euphémisme de dire que j’ai été émerveillée par tous les témoignages de cette civilisation disparue. Nous avions choisi de prendre un guide privé et ses explications ont grandement contribuées à la qualité de notre visite.

Afin de profiter de l’ensemble du patrimoine culturel de la région de Louxor, je conseillerais de prévoir une nuit sur place. De cette façon vous pourrez visiter les temples au soleil couchant et ainsi admirer les monuments habilement mis en valeur par les jeux de lumières. Et puis, continuer la magie le lendemain aux aurores lors d’un vol en montgolfière. Contempler le lever de soleil au dessus du Nil, une expérience testée et approuvée !

Une dernière recommandation pour la route : profitez de la pause de midi pour visiter les sites pendant que les cars touristiques sont au restaurant…

Lire l’article sur Louxor de Sarah

Unesco en Afrique
Photo © Vents et voyages

Site Archéologique de Dougga, Tunisie

– par Charlotte, Traces de Voyages

Le Site Archéologique de Dougga, situé en pleine campagne au Nord-Ouest de la Tunisie, a été classé à l’Unesco en 1997. Il s’agit de « la petite ville romaine la mieux conservée d’Afrique du Nord » avec ses 70 hectares et son riche passé mêlant les civilisations puniques, numides, romaines et byzantines.

La fondation de la ville remonterait au 6ème siècle avant JC, bien avant l’arrivée des romains. Sa renommée a été faite en partie par quelques monuments très bien conservés comme le mausolée libyco-punique, le Capitole, le théâtre ainsi que les temples de Saturne et de Junon Caelestis. Moins connu des touristes que Carthage, le site de Dougga est pourtant bien plus impressionnant, il recèle d’une multitude de monuments en très bon état ou encore debout, alors qu’à Carthage, seules quelques vestiges sont visibles.

Pour vous y rendre, il vous faudra vous armer de patience et avoir un bon véhicule. Depuis Tunis, vous devrez parcourir 115km sur des routes pas toujours en très bon état et mal indiquées, il existe aussi un système de bus pouvant vous emmener jusqu’à Téboursouk, la ville la plus proche, où vous devrez ensuite prendre le taxi pour Dougga. Si vous aimez l’archéologie, ne manquez pas de visiter ce lieu unique.

Unesco en Afrique
Photo © Traces de voyages

La médina de Marrakech, Maroc

– par iclo, #LaVieCestMieux

Cet été là, je traverse le Maroc avec Youssef, un jeune guide local passionné. Deux semaines de pur kif. Des palais de Meknès sortis d’un conte des Milles et Une Nuits au désert du Sahara, en passant par la ville bleue de Chefchaouen, je suis envouté. En chemin, je rencontre des gens simples dotés d’une gentillesse sans fin. J’en serais presque gêné. Mon périple prend fin à Marrakech où je passe mes deux derniers jours au Maroc. Je suis gagné par la déception. Des employés de restaurants qui parlent six langues couramment (et sans accent). La désagréable sensation de n’être qu’un pigeon occidental. Du monde partout. Aucune authenticité. « Marrakech, ce n’est pas le Maroc » je me répète en boucle.

Et pourtant. En utilisant les quelques mots d’arabe que Youssef m’a appris, je réalise que je peux « désarmer » et éloigner les rabatteurs. Jusqu’à me les rendre sympathiques. Moins sur la défensive, je renouvelle mes escapades dans les ruelles de la médina. Je me laisse bercer par les odeurs de ses souks. Je me perds dans cette fourmilière humaine. Et je m’émerveille face à chaque découverte (quasiment à chaque pas). Mes sens sont en éveil, comme rarement auparavant.

A priori, pas intéressé de revoir Marrakech, je saute sur l’occasion d’y retourner quelques mois plus tard alors que je viens de trouver un aller-retour en avion à 50€. Juste pour boire un jus d’orange pressé et m’enivrer encore de l’effervescence, dès la nuit tombée, sur la place Jemaa el-Fna.

Unesco en Afrique
Photo © #laviecestmieux

Île de Gorée, Dakar, Sénégal

– par Laurence, Partis pour

Il est quasiment impossible d’aller au Sénégal et à Dakar en particulier sans passer au moins une journée sur l’île de Gorée. Située à quelques kilomètres des côtes de la grande ville, Gorée est, aujourd’hui, un véritable havre de paix mais aussi un lieu historique et hautement symbolique. Gorée, en effet, est devenu le symbole de la traite négrière, un lieu de mémoire, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco en 1978.

Du 15e au 19e siècle, Gorée était l’une des plaques tournantes les plus importantes du commerce d’esclaves. Pour comprendre ce passé fait de souffrances et d’humiliations, pour ressentir l’horreur de la traite humaine, je suis allée visiter la Maison des Esclaves alors encore racontée par son très célèbre conservateur, Boubacar Joseph Ndiaye. Une visite forte émotionnellement, presque insoutenable tant les conditions de vie sont décrites sans édulcoration, attendant le départ pour une vie de forçats de l’autre côté de l’océan, sans espoir, créant un sentiment de gêne. Et même si les propos du conservateur sont peut-être exagérés quant à la réalité historique, comme l’ont démontré de nombreux chercheurs, il n’en reste pas moins évident qu’ici des hommes, des femmes, des enfants étaient traités d’une manière inhumaine. Et le contraste, le malaise, se font d’autant plus ressentir que l’île est belle, douce, colorée, gaie, chatoyante. Comment un lieu aussi beau, aussi paisible, peut-il avoir été le lieu d’un commerce honteux plusieurs siècles durant ?

Aujourd’hui, l’île est devenue un lieu de création artistique, de culture, d’échanges, de tolérance entre communautés religieuses et ethniques et de préservation de l’environnement. Une île touristique où il est encore possible de trouver des coins paisibles et isolés où l’on n’entend que les rires des femmes et des enfants ou le bêlement des moutons.

Lire l’article sur l’ile de Gorée avec un enfant de Laurence

Unesco en Afrique
Photo © Partis pour

La zone humide d’iSimangaliso, Mozambique

– par Laurianne Hennet, Je suis partie voyager

La zone humide d’iSimangaliso est inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco grâce à son écosystème unique en Afrique du sud. Il s’étend sur terre et en mer tout au nord-est du pays, à la frontière avec le Mozambique. Les paysages naturels que l’on y voit ne se retrouvent nulle part ailleurs en Afrique du sud et rassemblent des plages interminables, des lacs, des marais, des mangroves et de grandes plaines salées. Le big 5 pratiquement au complet y est présent, manquent seulement les lions qui ont disparu de la zone. La prudence est donc de mise lors des balades qui sont néanmoins suggérées par les points de vus et les aires de parking.

Les canaux bordés de mangrove sont le royaume des hippopotames, qui s’observent facilement lors d’une croisière dans l’estuaire. Des éléphants y ont même été vus ! L’océan est, quand à lui, infesté de requins et agité. Il est le terrain de jeu des pêcheurs sportifs. Si vous y aventurer ne vous effraie pas, plongez à la découverte de magnifiques coraux qui vivent dans l’une de baies du parc, Sodwana bay. Une sortie en mer permet aussi d’observer les baleines à bosse qui forme avec le requin blanc le big 7 en complétant les 5 mammifères terrestres. Les plages de sable blanc sont, elles, accueillantes et dignes d’une île paradisiaque. Des tortues marines, dont la grande tortue luth, viennent y pondre tous les ans. Les lacs côtiers sont sublimes au coucher du soleil, avec les roseaux des rives qui se parent de rose et des nuées d’oiseaux qui s’envolent dans la nuit tombante.

iSimangaliso est donc un arrêt obligatoire en Afrique du sud pour les amoureux de nature et de faune !

Unesco en Afrique
Photo © Je suis partie voyager

Les chutes Victoria, Zambie & Zimbabwe

– par Pascal Boegli, Pascal Boegli

Les chutes Victoria ou Mosi-oa-Tunya pour la population locale (ce qui signifie « la fumée qui gronde »), figurent sans aucun doute au palmarès des chutes les plus impressionnantes du monde. À cheval sur deux pays, la Zambie et le Zimbabwe, le fleuve Zambèze y est large de 1700 mètres et plonge d’une centaine de mètres avant de se resserrer drastiquement après l’abîme. Il faut donc un visa pour les deux pays si vous comptez visiter à pied les deux côtés (Les sentiers du côté du Zimbabwe offrent les meilleures vues).

Pour les fans d’aventure, ce lieu propose une multitude d’activités pour faire le plein d’adrénaline, comme par exemple la descente du Zambèze en rafting, du saut à l’élastique, des vols en hélicoptère ou ULM, ou encore une croisière au coucher du soleil pour les moins téméraires.

Mais ce que j’ai vraiment apprécié personnellement lors de la visite de ce lieu mythique, c’est un petit plongeon dans la piscine du diable (Devil’s pool). Il s’agit d’une piscine naturelle qui se trouve tout au bord de l’abysse où il est possible de patauger voir même de se s’allonger sur la crête des chutes afin d’observer les 100 mètres de vide.

Cette activité extraordinaire n’est possible que du côté zambien et uniquement pendant la saison sèche, de fin août à début janvier.

Lire l’article sur les chutes Victoria de Pascal

Unesco en Afrique
Photo © Pascal Boegli

Les gravures rupestres de Twyfelfontein, Namibie

– par Grégory Rohart, i-voyages

La Namibie est un formidable pays pour les voyageurs qui aiment les déserts. Parmi les régions arides incontournables, il y a le Damaraland. C’est dans ce bantoustan situé à l’ouest de la Namibie qu’on trouve le site de Twyfelfontein inscrit au patrimoine de l’humanité de l’Unsco depuis 2007.

Twyfelfontein est un site majeur de la culture San. Il regroupe un peu plus de 2000 pétroglyphes d’origine bushman et Khoikhoi. Les plus anciens ont 6500 ans. D’après les recherches, le site servait à des rites chamaniques.

La visite ne peut se réaliser sans guide. Une balade d’un peu plus de deux heures permet de découvrir l’essentiel du site archéologique. Sur les rochers, on retrouve des figures fauniques de lions, girafes, éléphants, gnous, rhinocéros ainsi que des représentations humaines de chasseur-cueilleurs et d’éleveurs.

De façon surprenante, flamants roses, otaries et manchots sont dessinés sur les rochers alors que la mer se trouve à 100 km de là. C’est qu’à l’époque où les dernières gravures ont été réalisées il y a 2500 ans, la mer arrivait jusqu’à Twyfelfontein.

Twyfelfontein fait naturellement partie de mon top 10 en Namibie. Et vous qu’aimeriez-vous découvrir en Namibie ?

Unesco en Afrique

La Réserve Naturelle Intégrale des Tsingy de Bemaraha, Madagascar

– par Tsiky, Madagasmile

Nous connaissons tous les randonnées en montagne, urbaines, alpines ou encore dans un désert… Mais saviez-vous qu’à Madagascar, il est possible de faire une randonnée dans les Tsingy ? La Réserve Naturelle Intégrale des Tsingy de Bemaraha, c’est un site naturel inscrit au Patrimoine Mondial de l’Unesco depuis 1990.

Les Tsingy sont un immense amas de roches calcaires qui résulte de l’érosion. Nous pouvons l’assimiler à des stalagmites formant une forêt d’éperon calcaire. La randonnée commence par une petite balade dans la forêt, où il est possible d’apercevoir plusieurs plantes et animaux, dont les fameux lémuriens. Nous passons ensuite par des grottes, tout en découvrant l’histoire et la culture des Vazimba, les premiers habitants qui ont occupé ce territoire. Puis l’ascension débute et petit à petit, les Tsingy font leur apparition, dans lesquelles se faufiler est un plaisir indescriptible.

Assez sportive, la randonnée des Tsingy de Bemaraha prévoit un peu d’escalade, ou plutôt un aménagement spécial pour atteindre le point culminant. Pour ceux craignant le vertige, une bonne dose de courage sera nécessaire pour traverser le pont suspendu et admirer les Tsingy en hauteur avec une vue panoramique. Et pour ceux qui n’osent pas sauter le pas du circuit des Grand Tsingy, il est possible de découvrir les Tsingy avec le petit circuit, moins haut et moins sportif, mais tout aussi spectaculaire. Ou sinon, la balade en pirogue traditionnelle sur les gorges du Manambolo, ou tout simplement faire connaissance avec les habitants du village sont aussi d’agréables moments.

Lire l’article sur Tsingy de Bermaraha de Tsiky

Unesco en Afrique
Photo © Magadasmile

Robben Island, une île à l’histoire tourmentée, Afrique du sud

– par Julien Legrand, Voyage Afrique du sud

Historiquement, Robben Island est l’île où furent emprisonnés des centaines de combattants, et plus particulièrement contre le régime d’apartheid en Afrique du Sud, au siècle dernier. Désormais accessible en bateau pour les touristes et visiteurs sud-africains souhaitant souligner l’importance de la mémoire de la ségrégation, l’île est devenue un lieu de commémoration après que la prison ait été définitivement fermée, en 1996.

Robben Island dégage une atmosphère particulière. En posant le pied sur cette île, on croit pouvoir imaginer les terribles heures endurées par les prisonniers. La visite de la prison, devenue un musée, donne à voir une image des conditions de vie sur l’île, à base de dur labeur et d’enfermement quotidien. On admire ainsi le courage des prisonniers politiques, de Nelson Mandela à Walter Sisulu, en passant par Robert Sobukwe et bien d’autres.

Robben Island est un reflet de l’histoire sud-africaine difficile à concevoir, et qui pourtant est une réalité à connaître. Il est important de se remémorer ces temps encore récents où cette île devenue prison accueillait les chants de liberté des prisonniers. Aujourd’hui encore, on entend ces chants résonner sur le ferry, alors que des dizaines de personnes les reprennent en cœur et se souviennent de leur histoire.

Patrimoine mondial de l’Unesco

Les autres articles consacrés aux sites inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco :
cliquez sur l’image pour lire l’article

[one_half]Europe Unesco Eurodpe[/one_half][one_half_last]Amérique du nordUnesco en Amérique du nord

[/one_half_last]

[one_half]Amérique latineUnesco en Amérique latine[/one_half][one_half_last]Asie et OcéanieUnesco en Asie[/one_half_last]

[divider style= »normal » top= »20″ bottom= »20″]

Epinglez sur Pinterest!

Vous êtes sur Pinterest ? Epinglez cet article et inspirez à votre tour vos abonnés ! 🙂

Unesco en Afrique

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Inscrivez-vous à la newsletter du blog et recevez mon ebook gratuit

En bonne santé en voyage

Un guide linguistique pratique pour vos questions de santé, 
en anglais, allemand, espagnol et italien directement dans votre boite !




Garantie 100% anti-spam, maximum une fois par mois!

45 Partages
Partagez
Tweetez
Enregistrer