Unesco en Amérique latine

12 sites inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco en Amérique latine

Sommaire

Le 3ème volet des sites inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco à travers le monde, nous emmène visiter 12 sites de l’Unesco en Amérique latine.

C’est depuis le Guatemala que l’on descendra le long de l’Amérique centrale en passant par le Honduras où encore le Nicaragua jusqu’en Amérique du sud où on continuera notre route de la Colombie jusqu’en Patagonie chilienne. Un voyage le long des sites inscrits au patrimoine mondiale de l’Unesco en Amérique latine.

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12 sites inscrits au patrimoine mondial
de l’Unesco en Amérique latine

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*Le Mexique et Cuba sont à découvrir dans l’article consacré aux sites d’Amérique du nord, ici.

Antigua, Guatemala 

– par Rachel Latour, Découverte Monde

Ancienne capitale du Guatemala et inscrite à l’Unesco depuis 1979, Antigua est selon moi l’une des plus belles villes coloniales de l’Amérique centrale. Lors de mes nombreux voyages au Mexique et en Amérique centrale, j’ai eu la chance de visiter bon nombre de villes coloniales, mais aucune ne ressemble à Antigua.  

Ce qui rend cette ville si unique est la complémentarité de son cadre idyllique, son climat, son architecture, sa douceur de vivre et sa population.  

Perchée à une altitude de 1500mètres, Antigua a un climat printanier à l’année dont les températures oscillent entre 17 et 21 degrés. Idéal pour ceux qui ne tolèrent pas bien la chaleur. La nature qui l’entoure est magnifique avec la vue sur trois volcans : le Agua, l’Acatenango et le Fuego, encore très actif.  De partout dans la ville, on peut apercevoir la silhouette massive du volcan Agua dont le sommet est souvent caché derrière les nuages.  

Ancienne ville coloniale espagnole, son architecture est très jolie. Les rues sont fabriquées de pierres assemblées manuellement par les ouvriers. Les maisons et commerces, tous alignés, ont chacune une couleur spécifique. Mais la beauté d’Antigua se trouve également à l’intérieur de ses bâtiments. Une fois la porte franchie, on découvre un tout autre univers. L’intérieur est grand et spacieux, rien ne pouvait laisser prédire cela au premier coup d’œil. Ce que j’aime d’Antigua, c’est pouvoir découvrir des témoins du passé au détour d’une rue. Ici et là, on croise les ruines de ce qui fut jadis des églises et des couvents détruits lors de puissants tremblements de terre au 18e siècle et qui sont aujourd’hui devenus des lieux de visite. La ville en est remplie. Petit coup de cœur pour l’ancien couvent des Capucines.  

Antigua est également une ville pleine de vie où il fait bon de séjourner avec ses nombreux restaurants, hôtels, cafés et boutiques. Une grande partie de la population guatémaltèque est maya et ce fut à Antigua même que j’ai eu mon premier contact avec ce peuple aux coutumes encore bien présentes. D’ailleurs, si vous avez la chance d’y être pendant la Semaine sainte, Antigua est le meilleur endroit pour vivre cette expérience avec les processions et les tapis de fleurs.  J’étais à Leon au Nicaragua cette année pendant cette période et c’était fabuleux, alors j’imagine à Antigua! 

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Photo © Découverte monde

Les ruines mayas de Copán, Honduras

– par Stéphane Pageau, La page de Pageau

Les ruines mayas de Copán, au Honduras, n’ont pas la notoriété de leurs consoeurs mexicaines et guatémaltèques. Et, en toute franchise, certaines de ces consoeurs sont plus majestueuses. Ainsi, ce n’est pas pour rien que Tikal, au Guatemala, a servi de lieu de tournage pour Star Wars: Episode IV – A New Hope (pour la planète Yavin 4, sur laquelle les rebelles avaient installé une base). La visite des ruines de Copán pourrait donc ne pas satisfaire les gens qui ont déjà arpenté d’autres sites mayas. Néanmoins, celui de Copán s’avère quand même intéressant. Aménagé à la limite sud-est du territoire maya, le site a été occupé pendant plus de 2000 ans, mais il a connu son apogée entre les Ve et IXe siècles. Les ruines sont aujourd’hui en partie disséminées ça et là dans la jungle; plusieurs sections font l’objet de soins particuliers. Les statues méritent quant à elles un examen approfondi, en raison de leurs nombreux détails.

Par ailleurs, les ruines ne se situent qu’à environ 1,43 kilomètre du centre de Copán Ruinas. La ville même possède son charme. Bourgade tranquille d’environ 40 000 habitants, située à une dizaine de kilomètres de la frontière guatémaltèque, elle contraste avec l’intensité (d’aucuns diraient dangerosité) d’autres villes honduriennes, comme San Pedro Sula ou Tegucigalpa. On peut se promener le soir dans les rues de Copán Ruinas, manger de la cuisine de rue, apprécier la vue depuis le mirador en face de la caserne militaire Fuerte Cabańas, travailler au Café Welchez, aller siroter un verre sur une terrasse sur l’Avenida Centroamericano. Une demi-journée suffit pour visiter les ruines, mais celles et ceux qui ont besoin de se poser pour quelques jours sauront goûter la tranquillité de Copán Ruinas.

Lire l’article sur les ruines mayas de Copán de Stéphane.

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Photo © La page de Pageau

Joya de Cerén, El Salvador

– par Amandine, Un sac sur le dos

Le Salvador n’est pas un pays où l’on croise beaucoup de voyageurs. Si nous n’avions pas des amis à retrouver là-bas, sans doute sa réputation dangereuse nous aurait dissuadés d’y mettre les pieds. On aurait alors manqué un des peuples les plus chaleureux et souriants d’Amérique latine (ce qui n’est pas peu dire !), de délicieuses spécialités gastronomiques (pupusas addict !) et des joyaux naturels et archéologiques, comme ce site inscrit à l’Unesco.

Joya de Cerén, c’est un peu le Pompéi d’Amérique Centrale : une cité brutalement engloutie par une éruption volcanique. Les archéologues, qui découvrirent ce site seulement en 1976, estiment que c’est au VIIe siècle que la région fut recouverte par les cendres volcaniques, figeant toute vie à travers les siècles et nous offrant aujourd’hui une photographie unique de la vie d’autrefois.

Ce parfait état de conservation nous permet de voir, sans réels travaux de reconstruction, les maisons d’un village agricole dans lequel vivait alors ce peuple d’Amérique centrale, mais aussi d’en déduire ses habitudes de vie, son organisation sociale et même ses croyances et ses relations aux autres peuples mayas du continent.

Comme souvent, c’est un site à visiter avec un guide, pour percevoir toutes les découvertes qu’une maison ou qu’un outil peut receler comme informations sur le mode de vie de ce peuple ancien… Et surtout, un site à visiter avec les yeux grands ouverts : nous avons eu le plaisir de croiser un superbe oiseau, assez rare à observer et encore plus à photographier : le torogoz.

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Photo © Un sac sur le dos

Cathédrale de Léon, Nicaragua

– par Jennifer, Moi mes souliers

Au moment de découvrir le Nicaragua, je savais déjà que j’en serais folle. Ce pays m’a surprise, charmée, happée dès les premiers instants, au détour des premières ruelles. Sous la chaleur féroce du nord, j’ai visité León, dont la cathédrale s’avère des plus mémorables. Son nom complet, toutefois, détrône sa beauté en complexité : cathédrale-basilique royale de l’Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie. Pensez-vous qu’ils auraient pu faire plus long?

Si vous vous rendez dans ce coin de pays, c’est surement en raison du volcano boarding, ou la descente d’un volcan sur une planche de surf, une activité emblématique de la région. Pourtant, pas besoin de vous prendre du gravier dans les dents pour faire des photos magnifiques, il suffit de gravir les marches de ce monument religieux devenu site de l’Unesco. Le toit de l’édifice colonial est plus impressionnant que son intérieur, je l’admets. D’une blancheur spectaculaire une fois au sommet et offrant un panorama différent sur León, il s’agit d’un attrait incontournable à voir au coucher de soleil quand la chaleur diminue et les couleurs s’accentuent.

Lire les articles sur le Nicaragua de Jennifer.

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Photo © Moi mes souliers
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Photo © Moi mes souliers

Carthagène des Indes, Colombie

– par Stéphane Pageau, La page de Pageau

Le centre historique de Carthagène des Indes, en Colombie, sort tout droit d’une fantaisie de peintre. Les couleurs éclatent de partout, comme des feux d’artifices lancés par un redneck saoul le 4 juillet. Les rétines ainsi stimulées ne peuvent tout enregistrer. D’où la pertinence de traîner un appareil photo lors de lentes promenades. L’inspiration sera facile à trouver, tant dans l’architecture coloniale qu’au bar KGB et son thème « U.R.S.S. » qu’aux fortifications qui bordent la mer des Caraïbes qu’auprès de Gertrudis, la statue de Botero sur la plaza Santo Domingo. D’ailleurs, une rumeur soutient que toucher les seins de Gertrudis apporterait de longues relations amoureuses. En tout cas, à en juger par l’éclat usé de ses seins, on peut constater qu’ils ont été amplement caressés par des rêveuses et rêveurs sans doute un peu pervers.

L’emplacement stratégique de Carthagène sur la côte et la beauté ensorcelante de son centre historique attirent des nuées de touristes; les plus agoraphobes pourraient donc trouver cette popularité stressante. En outre, une joie de vivre recouvre la ville, joie de vivre toutefois entamée par la chaleur écrasante qui moule les lieux. Et, en l’absence de belles plages dans le centre, l’accès à une piscine devient un critère essentiel pour choisir un hébergement. Parce qu’il y a une limite à ce que peut accomplir un drink bien frais contre la canicule. Ou même six drinks bien frais.

Lire l’article sur Cartagène de Stéphane.

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Photo © La page de Pageau

Quito, capitale de l’Equateur

– par Fabienne et Benoit, Novo-Monde

Quito est perchée à près de 2850m d’altitude et croyez-moi c’est une ville où vous aurez à plusieurs reprises le souffle coupé (à cause de l’altitude certes, mais pas que). Il s’agit de la 2ème capitale la plus en altitude du monde juste après La Paz en Bolivie.
De par sa proximité avec la ligne de l’Equateur c’est aussi l’une des capitales avec le climat le plus stable au monde. Ici point d’été ou d’hiver à proprement parlé ; toute l’année les températures moyennes oscillent entre 13°C et 15°C.

Mais nous ne sommes pas ici pour vous parler météo. Si Quito a été classée au Patrimoine mondial de l’Unesco en 1978 c’est pour son incroyable architecture coloniale.
Le centre historique, qui se trouve dans la partie sud de la ville, est le centre historique le plus grand et le mieux conservé de toute l’Amérique du sud. Sur une surface de 320 hectares se sont plus de 120 monuments et 5000 demeures qui sont inscrites sur la liste officielle du patrimoine.

En tout nous aurons passé passé près de 2 mois à Quito entre avril et juin 2014 et s’il y a bien un endroit que nous recommandons plus que les autres c’est la basilica del Voto National. Avec son architecture néo-gothique cette basilique a la particularité qu’il est possible de monter sur son toit (et même de passer derrière l’horloge principale) et ainsi avoir la plus belle des vues sur la capitale équatorienne et son centre historique dominé par le mini pain de sucre national, el panecillo.

Lire l’article sur Quito de Fabienne et Benoit.

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Photo © Novo monde

Tiwanaku, Bolivie

– par Amandine, Un sac sur le dos

Direction l’Altiplano bolivien, à près de 4.000 m d’altitude, pour découvrir le site archéologique le plus mystérieux du pays : Tiwanaku (ou Tiahuanaco).

Quand les conquistadors découvrirent la ville de Tiwanaku, elle était déserte. Qui vivait ici et surtout, pourquoi avoir abandonné la cité ? Les paysans de la région, à l’époque, étaient unanimes : ce ne sont pas eux qui l’ont construite, elle existait déjà depuis longtemps et ils ne l’ont jamais vue habitée. Et pour cause, d’après certains archéologues, le peuple de Tiwanaku aurait vécu au moins 27 siècles (contre 1 siècle seulement pour les célèbres Incas).

Plus le temps passe, plus le mystère de Tiwanaku s’épaissit : des structures monumentales, des techniques reflétant des technologies non identifiables encore aujourd’hui… Et il y a 2 ans, une pyramide a été découverte… enterrée sous le site ! Il faut dire que ce site s’étend sur de larges plaines où sont éparpillées des pierres aux arrêtes tranchantes, comme si un bâtiment de pierre avait littéralement implosé. Si le nom de Tiwanaku ne vous dit rien, vous aurez certainement entendu parler de la Porte du Soleil ou encore des visages extraterrestres et des magnifiques monolithes.

Un site qui ne laisse pas indifférent : visitez-le avec un guide pour ne pas manquer le plaisir de décoder tous les mystères cachés dans ces pierres. Car si certains voyageurs (comme moi) l’adorent, d’autres le détestent, n’y voyant qu’un champ de ruines, des pierres malmenées par le temps. Mais les pierres ne sont pas muettes à qui tend bien l’oreille…

Pour en savoir plus sur cette merveille de l’Unesco, je vous invite à découvrir mon dossier en trois volets en commençant par ici.

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Photo © Un sac sur le dos

Le Machu Picchu, Pérou

– par Emily, Travel and Film

Visiter le Machu Picchu est un le rêve de tous les voyageurs. C’est une des sept merveilles du monde à juste titre, c’est sans aucun doute un des plus beaux endroits que j’ai vus dans ma vie. Ce site absolument incroyable est classé au Patrimoine Mondial de l’Unesco aussi bien dans la catégorie culture que nature. Et oui, le Machu Picchu est un site archéologique construit par les Incas au 15e siècle dans un lieu naturel au milieu des montagnes d’une beauté époustouflante. On ne peut qu’être admiratif devant cette prouesse, on ne peut s’empêcher de se demander comment ils ont fait.

Il y a plusieurs façons de visiter le Machu Picchu. Le très populaire trek de l’Inca dure environ 4 jours mais il coûte assez cher et il faut le réserver à l’avance. Il faut aussi prendre en compte l’altitude de 2400 mètres qui est assez fatigante. Vous pouvez prendre le bus et le train, je vous conseille d’y aller en 2 jours depuis Cusco pour bien profiter et visiter la vallée sacrée.

Lire les conseils d’Emily pour visiter le Machu Picchu sur son blog.

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Photo © Travel and film

Rio de Janeiro, Brésil

– par Eulalie P., Jolis voyages  

Rio est à mon sens une ville exceptionnelle et surprenante de part un certain nombre de critères. Tour à tour immense, brutale et difficile à aborder, elle est aussi musicale, grisante et envoûtante. Nichée dans la baie de Guanabara, entre la mer et un paysage de Mata Atlantica (cette végétation tropicale dense qui habille les montagnes d’un superbe vert et porte d’entrée du Parc National de Tijuca), Rio de Janeiro pourrait se résumer à un dédale de rues coincées entre la mer et la montagne. Mais elle est bien plus. Inspirante et inspirée, Rio est aussi un joyeux bordel souvent assourdissant et fatiguant, une ville trop petite pour toutes ces individus.

Depuis 2012, l’Unesco a souhaité mettre en avant ce paysage urbain où la nature est reine et offre un spectacle sonore à qui sait l’écouter. Il est quand même fou de pouvoir observer de telles roches, faunes et flores au sein d’un espace urbain aussi dense !

La ville reste pour ma part une expérience unique car ma première fois en Amérique du Sud. On dit d’elle qu’elle est l’une des plus belles villes du monde. Même en l’ayant vue mille fois en photos ou vidéos, la beauté de la baie s’est dévoilée à chaque instant de mon séjour.

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Photo © Jolis voyages

Les Chutes d’Iguazú, Argentine, Brésil et Paraguay

– par Romain et Chloé, Playing the world

Les chutes d’Iguazú font parties des sites naturels d’Amérique Latine qui nous ont le plus marqués pendant notre tour du monde. Nous avons consacré un jour au côté argentin et l’autre au côté brésilien. Avec plus de 250 chutes d’eau réparties sur 3km, elles forment une impressionnante frontière naturelle entre l’Argentine, le Brésil et le Paraguay !

Le côté argentin est, selon nous, le meilleur endroit pour admirer les chutes puisqu’il offre de nombreux points de vue sur les différentes cascades. Nous avons commencé par le chemin du haut qui mène jusqu’à la Garganta del Diablo (la gorge du diable). Evoluant sur des passerelles au milieu de la jungle, la balade se termine par une plateforme située juste au dessus de la terrible chute. Heureusement qu’il y a des balustrades tellement l’effet de l’eau qui tombe est hypnotique et assourdissant. Un spectacle à couper le souffle devant lequel on s’est vraiment senti tout petit !

Les passerelles du bas serpentent entre de nombreuses « petites » chutes. J’ai même fait un tour de bateau jusqu’au pied des cascades. Une expérience humide mais mémorable !

Une fois qu’on a été au plus près des chutes, cela vaut le coup de traverser la frontière pour aller les observer du côté brésilien. La balade est courte mais termine par un magnifique panorama sur les chutes.

Et le petit plus de la visite, c’est l’incroyable faune qui vit dans la jungle qui entoure les chutes. On a pu observer des toucans voler, voir de magnifiques papillons de toutes les couleurs et photographier quelques lézards et coatis. Bref, on en a vraiment pris plein les yeux !

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Photo © Playing the world

Colonia del Sacramento, Uruguay

– par Bianca, La Grande Déroute

Colonia del Sacramento est la plus vieille ville de l’Uruguay. Fondée en 1680 par les Portugais, réclamée par les immigrants espagnols de Buenos Aires, reprise à nouveau par les Portugais, puis par les Brésiliens, elle n’est devenue uruguayenne que lors de la prise d’indépendance de l’Uruguay en 1828. Elle accueillera même Charles Darwin lors de son voyage autour du monde. Son centre historique fait désormais partie Patrimoine mondial de l’Unesco.

Située à l’extrémité d’une péninsule, coquette et fort attrayante visuellement, cette partie de la ville invite au calme. Ses rues et ses bâtisses, aux accents portugais, espagnols et postcoloniaux, ne peuvent trahir leurs origines. C’est l’impression d’un retour dans un passé complexe, mais enfin posé, que m’a offert un court séjour dans cette ville. Nous arrivions alors de Buenos Aires, bruyante, intense, imposante, puis de Montevideo, un peu moins intense, mais tout autant ville… Colonia del Sacramento est vite devenue la pause nécessaire et il aurait été difficile de mieux tomber. Une petite auberge partagée avec un trio de Français aux besoins similaires, un chien qui nous adopte le temps de notre séjour, un hamac, une petite ville charmante à découvrir, le son des vagues, le repos, la tranquillité. Vraiment, cet endroit a laissé une marque particulière dans nos esprits.

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Photo © La grande déroute

Eglises de Chiloé, Chili

– par Isabella, Chaux me le monde

C’est dans l’archipel de Chiloé, situé en Patagonie des lacs au large des côtes chiliennes que l’on peut emprunter la route des églises de Chiloé. L’archipel formé d’un groupe de 40 îles compte environ 60 églises en bois. Seize églises sont inscrites au patrimoine mondial de l’Unesco en Amérique latine en 2000 pour leur architecture remarquable, le matériau et la technique de construction et pour leur décoration intérieure, en particulier les couleurs traditionnelles et les images religieuses.

Entièrement bâties en bois local, les églises de Chiloé constituent un style architectural unique en Amérique latine. Elles représentent une tradition initiée par des prêcheurs jésuites itinérants entre le 17e et 18e siècle. Tradition poursuivie et enrichie par les Franciscains et qui prévaut encore aujourd’hui. Ces églises illustrent l’extraordinaire richesse de l’archipel de Chiloé.

Lire mon article sur l’ile de Chiloé.

Ile de Chiloé

Patrimoine mondial de l’Unesco

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cliquez sur l’image pour lire l’article

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2 réponses

  1. Merci pour toutes ces informations! Les photographies sont magnifiques. Le machu picchu et les chutes d’iguazu restent deux incontournables que j’adorerai faire alors je note Un bel article collaboratif

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